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Les Coupes de
1906 - 2012
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1998 |
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1998 |
42ème Coupe Aéronautique Gordon Bennett - Paris (France) - 12 septembre 1998
annulée pour cause météo |
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Le décollage était prévu au Jardin des Tuileries à Paris. Cet événement Gordon Bennett coïncidait avec le 100ème anniversaire de l'Aéroclub français, et à cette occasion, l'ensemble des Champs-Elysées étaient décorés avec 50 avions historiques. Un cadre idéal, mais la météo était très défavorable, et pour la première fois dans l'histoire de la course Gordon Bennett, l’épreuve a été annulée pour des raisons météorologiques.
Léo Burman (équipe avec Danielle Francoeur): « Notre deuxième participation à une Coupe Gordon Bennett, fut à Paris en 1998. Les coûts de l'aventure étaient assez élevés, l'inscription seule fut de 3 800 $. Mais, nous avions la chance de partir du centre de Paris, nous devions décoller des Jardins des Tuileries, juste à coté de la Place de la Concorde. C'était quelque chose que nous ne voulions pas manquer ! Nous avons donc décidé de faire les efforts pour y participer, ce fut une expérience difficile. Les Français ont des façons différentes de faire les choses. Pour nous, ça semble beaucoup plus compliqué. Au moment de notre inscription, nous avons reçu les règlements de la compétition, mais au fur et à mesure que le temps passait, on nous imposait d'autres règles. On n'a pas changé les règlements de la compétition, mais on a ajouté plusieurs contraintes qui rendait la chose plus difficile. |
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Le départ était prévu pour le samedi soir et le créneau de décollage était que de 23h30 à 4h30 le dimanche matin. Comme la météo ne s'y prêtait pas, le départ à été remis au lundi soir suivant. Nous n'avions pas la permission de remettre le décollage de Paris en dehors de ce créneau. Le dimanche les camions ne circule pas, il a fallu attendre au lundi pour tenter un autre décollage en dehors de Paris. Là encore, la météo ne nous a pas permis de faire un vol à vue, la compétition a simplement été annulée.
Nous sommes reconnaissants envers nos amis français qui nous ont permis de rendre le reste de notre séjour très agréable. Heureusement pour nous, la FAI a demandé à l'organisation de rembourser aux compétiteurs les frais d'inscription. Trois pays se sont proposés pour tenir la prochaine Coupe Aéronautique Gordon Bennett, et ce sont les États-Unis qui l'ont obtenu. » |
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1999 |
43ème Coupe Aéronautique Gordon Bennett - Albuquerque (USA) - 1er octobre 1999
20 équipes - vainqueurs : Philippe De Cock / Ronny Van Havere - Belgique (1 666,54 km) - ballon 'D-OCOX Belgica II' |
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Ce départ d’Albuquerque ne correspondait pas à la victoire d’une équipe américaine l’année précédente, la course ayant été annulée pour des raisons de mauvaise météo. 61 années après la dernière participation de la Belgique à la Gordon Bennett (Liège, Belgique, 1938), une équipe Belge, Philippe De Cock (à droite ci-dessous) et Ronny Van Havere (à gauche) est de retour. Leur ballon sans filet, le ‘Belgica II ‘ en référence au ‘ Belgica’ d’Ernest Demuyter, était très léger, leur panier aussi. Les appareils électroniques embarqués étaient modernes. |
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Leur météorologue Luc Trullemans était le météorologue belge qui avait acquis une renommée mondiale en guidant le " Breitling Orbiter 3 " dans le monde entier.
Le vendredi, l'inscription s’est faite sur le site. Les pilotes ont reçu des beaux manteaux identifiés à l'événement, des sacs de voyage remplis de toutes sortes de choses. Dans l'après-midi, il y a eu le tirage au sort de l'ordre des départs des 20 ballons.
Le samedi midi, deuxième briefing avec point météo : Les vents sont plus rapides en altitude. Les premières 24 heures seront sans histoire. Comme le temps était un peu venteux, seuls les trois ballons à filet ont pu commencer à gonfler, les autres ballons ont préféré attendre des conditions plus calmes.
Le départ a été repoussé à 20h30, parce que quelques ballons ont eu des difficultés avec la pression d'hélium.
L’équipe Léo Burman / Danielle Francoeur avait emprunté le ballon de Peter Cuneo et de Barbara Fricke. Burman, troisième à prendre le départ, livre ses impressions : « C'est au son de notre hymne national, des acclamations et des applaudissements de la foule que nous quittons majestueusement la rampe à 21h50. Le vent de l'Est à 5 km nous amène temporairement vers la direction opposée de notre vol.
Pendant les premiers moments de notre vol, nous sommes occupés aux manœuvres d'après décollage. D'abord s'assurer que la fausse portance ne nous renvoie pas au sol, sortir les feux de navigation, allumer le transpondeur. Nous avons en main un contenant d'eau prêt à verser en bas au besoin. Nous devons aussi nous assurer de survoler à une hauteur convenable les tours de transmission juste à l'Ouest du site.
Nous montons lentement à 200 pi/min (1 m/s). Nous nous retournons pour voir l'endroit d'où nous venons de décoller. Le site devient de plus en plus petit, mais nous pouvons voir le prochain ballon en train de se rendre au podium. Nous entendons encore les haut-parleurs annoncer les prochains concurrents, et la foule les acclamer. La foule est encore plus grosse que nous ne l'avions imaginé.
Ces sons ont diminué lentement, pour faire place aux bruits de la ville. Nous sommes partis avec 25 sacs de sable de 15 kg plus 20 litres d'eau. »
Les ballons ont décollé vers l'est. Des orages ont atteint Oklahoma. 10 des 20 ballons ont atterri avant ou pendant la deuxième nuit dans des conditions difficiles.
Burman / Francoeur ont obtenu la deuxième place, en volant pendant 43h30 et en ayant franchi une distance de 1 562 kilomètres.
Mais Trullemans a guidé les Belges, Philippe De Cock et Ronny Van Havere, au-dessus des orages, dans un courant très rapide. Ils ont posé le ‘ Belgica II ' à Amory, Mississippi , après avoir volé 1 666,50 km pendant 40h15.
Les Belges étaient en effet de retour. Ils ont remporté la Gordon Bennett ! |
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2000 |
44ème Coupe Aéronautique Gordon Bennett - Saint-Hubert (Belgique) - 9 septembre 2000
17 équipes - vainqueurs : Wilhelm Eimers / Bernd Landsmann - Allemagne (795,70 km) - ballon 'D-OOWE Columbus IV' |
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La 44ème édition de la Coupe Aéronautique Gordon-Bennett a eu lieu à Saint- Hubert dans la belle et historique région des Ardennes, au sud de la Belgique. Comme c'est la tradition en Europe, le week-end de course coïncide avec la pleine lune. Le temps de lancement était absolument parfait avec un grand système à haute pression centrée sur la région.
Les premiers ballons sont partis juste après le lever du soleil dans des conditions calmes et claires. Pour la première fois dans l'histoire de la Gordon Bennett une «boîte noire», avec GPS et Tracking Internet, pour enregistrer la position du ballon.
Les Allemands Hora et Löschhorn ont volé vers Calais. Ils ont tenté de traverser la Manche, mais à 10 km avant d'arriver en Angleterre les vents ont soufflé leur retour en direction de la mer du Nord. Au milieu de la nuit, ils ont dû faire un atterrissage d'urgence, à 70 km de la métropole néerlandaise, en mer du Nord. Le garde-côte néerlandais a sauvé les pilotes, leur panier et leur ballon. Ils sont restés en l'air pendant 53 heures avant leur amerrissage forcé. Ils n'ont pas été blessés, mais n’ont obtenu aucun classement car selon les règles de la Gordon Bennett, les ballons doivent atterrir sur la terre ferme.
En deuxième place sur le podium, avec 745,3 Km, Richard Abruzzo et Carol Ryner Davis qui avaient une route très différente. « Nous avons volé lentement à travers le Luxembourg, l'Allemagne et la France. Puis plus au sud. Il a fallu une deuxième nuit pour traverser le sud de l'Allemagne et nous sommes entrés en Suisse. (…..) Avec Milan derrière nous, il était temps de prendre une décision. Notre route actuelle semblait nous donner la possibilité de dévaler la «botte » de l'Italie. Nous avions suffisamment de lest pour le faire pendant la nuit, mais pas beaucoup plus. Mais le pire est arrivé.
Notre trajectoire a commencé à se tourner vers la droite. A contrecœur, nous avons décidé que devrons atterrir de nuit avant d’être trop près de la côte. Nous avons eu des cartes haute définition pour l’Europe, mais pour la partie sud de l’Italie, nous avons eu une carte à petite échelle. Il était difficile d’avoir une bonne idée de la topographie de notre aire d'atterrissage. Notre perception de la profondeur était affaiblie avec le clair de lune et nous nous sommes complètement trompés sur notre hauteur au-dessus du sol, et la descente a été trop rapide. J'ai crié à Carol de libérer la corde, mais la manille était mise à l'envers et n’a pas libéré correctement. Nous avons touché les arbres, juste à côté du terrain initialement choisi et le panier est tombé sur le sol de la forêt. Mais nous étions assez chanceux d'avoir accompli un atterrissage de nuit en terrain difficile sans incident. Nous avons alors pensé que nous pouvions être vainqueurs en atterrissant à Capoli (Italie). En fin de compte, les Allemands ont dépassé notre distance avec seulement 50,4 km de plus, et un vol dans une direction diamétralement opposée, à la pointe de la Suède. »
En effet, la deuxième équipe allemande Wilhelm Eimers et Bernd Landsmann s’était également dirigé vers la France, mais très lentement. Après 29 heures, ils ont atteint Paris. La traversée nocturne de cette ville lumière était comme un conte de fées. Mais le conte de fées a bientôt cessé car ils ont été poussés le long de la côte belge et néerlandaise. Les vents se sont renforcés et ils ont posé leur ballon ‘Columbus IV’ près de Malmö. Ils ont été les gagnants de cette 44ème course avec 795,70 km et 49h de vol. |
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2001 |
45ème Coupe Aéronautique Gordon Bennett - Warstein (Allemagne) - 8 septembre 2001
16 équipes - vainqueurs : Vincent Leys / Jean François Leys - France (1 616,60 km) - ballon 'F-PPSE Le Petit Prince' |
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De nouveau la course est partie depuis Warstein, en Allemagne. Les vols ont emmené les participants vers la République tchèque, l'Autriche, la Hongrie, l'Italie, la Slovaquie et la Bulgarie. Tous les concurrents ont connu plusieurs cycles d'activité thermique lourds. Après avoir volé trois nuits, 4 ballons étaient dans les environs de Bucarest : Belgique, France, Hollande et USA.
Mark Sullivan et David Levin ont été emporté rapidement dans les nuages les obligeant à jeter beaucoup de ballast. Troy Bradley a expliqué que même si son escapade en Italie avait été regardée avec méfiance par les forces de l'Etat, il avait effectué un beau vol dont il avait mis fin uniquement pour éviter un atterrissage en mer. Philippe De Cock et Ronny Van Haver ont terminé troisième. L'équipe néerlandaise de Rien Jurg et Ron van Houten a fini deuxième.
D'autres concurrents ont atterri avant d'entrer dans l’espace aérien de la Serbie ou de la Croatie. Une seule équipe a volé une quatrième nuit : Jean-Francois Leys et son frère et co-pilote Vincent Leys. Ils ont terminé leur vol en longeant la frontière entre la Roumanie et la Bulgarie pour rester en dehors de l'espace aérien bulgare interdit avant l'atterrissage, et ont posé leur ballon à Bräila Daeni (Roumaine) après 77h47 de vols pour une distance de 1 616,60 Km. Pour la deuxième fois au cours des quatre dernières années, les frères Leys de France ont remporté la Gordon-Bennett avec un ballon de fabrication artisanale. |
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2002 |
46ème Coupe Aéronautique Gordon Bennett - Châtellerault (France) - 31 aout 2002
17 équipes - vainqueurs : Vincent Leys / Jean François Leys - France (1 282,30 km) - ballon 'F-PPSE Le Petit Prince' |
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La Coupe Gordon Bennett a été organisée en France en 1906, 1913, 1983 et 1998. Cette année, grâce à la victoire des frères Leys en 2001, en Roumanie, après avoir traversé toute l’Europe de l’est, c’est à nouveau la France qui va accueillir la Gordon Bennett, et plus précisément à Châtellerault. Le décollage de la Gordon Bennett, prévu à l’issue du championnat du Monde de montgolfières, a été honoré par la présence de Bertrand Piccard, l'homme qui a volé autour du monde en 1999 sur son Breitling Orbiter.
Les vents étaient cette année soufflant du nord-est, une direction inhabituelle pour la Gordon Bennett : les ballons se dirigeraient vers l'Espagne. Ils ont décollé peu après minuit et la moitié d'entre eux a atterri avant le coucher du soleil le même jour entre le Sud-Ouest de la France et le Nord de l'Espagne. |
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Le plus long dans l'air a été ‘Le Petit Prince’. Le ballon des frères Leys, construit par eux-mêmes, s’était envolé vers La Corogne. Tout le monde pensait qu'ils allaient se poser sur cette partie extrême nord-ouest de l’Espagne. Mais le ballon n'a fait aucune tentative de descente. Il a volé haut et loin sur l'océan Atlantique avec le maintien de sa direction sud-ouest.
La tension était élevée. Ils étaient en plein océan, à 400 km des côtes ! Volaient-ils vers Madère ? Les Açores ? Ou un sauvetage en mer était-il prévu ? Les trois hommes de cette équipe, Vincent et Jean-François dans les airs et leur météorologue Luc Trullemans devaient doit avoir une confiance extrême les uns avec les autres. Luc avait annoncé des vents vers le sud puis vers l’est. Il fallait avoir les nerfs solides pour tenir une nuit et une journée de plus.
'Le Petit Prince' a réussi a se poser à deux kilomètres à l'intérieur des terres, au Portugal, dans le petit village de pêcheurs de Zambujeira do Mar. Avec ce très courageux vol de 69h59, ils ont parcouru 1 282,30 km, le double de la plupart des autres ballons, et pourraient apporter la Coupe Gordon Bennett en France ! |
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2003 |
47ème Coupe Aéronautique Gordon Bennett - Arc-et-Senans (France) - 14 septembre 2003
vainqueurs : Vincent Leys / Jean François Leys - France (1 596,50 km) - ballon 'F-PPSE Le Petit Prince' |
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Arc-et- Senans, dans le Jura français a accueilli l'événement. Le 13 septembre : Le gonflement a été reporté à 19h30 à cause du vent. Nouveau briefing à 23h30. Cette année encore, les ballons se sont dirigés vers le sud–ouest. Le vent était très fort. |
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Un ballon suisse a été endommagé avant le décollage et n'a pas pu prendre le départ. La deuxième équipe suisse a également décidé de ne pas décoller en raison des vents forts.
Le décollage autour de 02h00 du matin a été très turbulent. Les ballons n’ont pas pu être portés jusqu’à la tribune de départ. Ils ont chacun à leur tour dû attendre un peu une vitesse de vent moins importante.
Une deuxième équipe belge était entrée dans la compétition, Bob Berben et Benoît Siméons (photo ci-dessous) qui ont pris le départ sur leur ballon " Miche " du nom de l'épouse de Bob, ballon de type sans filet (à ralingues)
Mais le lendemain à 13h50, ils ont malheureusement du se poser. Le prévisionniste a pris cette décision en fonction des dernières trajectoires et pour des raisons de sécurité car la direction du vent les mènerait vers la mer sans garantie de retour sur la terre. Ils étaient dans la région de Bordeaux.
Dix ballons ont atterri en France. Seules 5 équipes ont survolé les Pyrénées : Wagner / Scherzer (A), Leys / Leys (F) , De Cock / Van Havere (B) , Abruzzo / Johnson (USA) et Eimers / Landsmann (D) |
Une fois encore, les frères Leys ont été les seuls à voler une troisième nuit, aidés par le météorologue belge Luc Trullemans.
Leur ballon " Petit Prince " nommé d'après le célèbre ouvrage d'Antoine de Saint- Exupéry a atterri en toute sécurité, au lever du jour dans le petit village nommé Tinhosas, dans le sud du Portugal, l'Algarve, après une course de 53h42 et une distance de 1 596,50 Km.
L'atterrissage a été très difficile et délicat à cause du temps très turbulent, avec des rafales de vent allant jusqu'à 60 km/h. Le tout dans une région vallonnée avec beaucoup d'arbres et des fils électriques. L’approche et l'atterrissage ont exigé beaucoup de compétence, mais ont été parfaitement gérées par les frères Leys.
Après une descente rapide et abrupte entre les obstacles, le ballon a atterri sans dommage dans une petite zone située entre les arbres. Le ballast de sable restant avant l'atterrissage était de 60 kg, mais 50 kg ont été nécessaires pour l'approche et l'atterrissage.
Comme les vainqueurs, les frères Leys, ont remporté la course trois fois de suite, la France conserve définitivement la Coupe et organisera les prochaines rencontres. |
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2004 |
48ème Coupe Aéronautique Gordon Bennett - Thionville (France) - 29 août 2004
17 équipes - vainqueurs : Richard Abruzzo / Carol Rymer Davis - USA (1 803,36 km) - ballon 'N96YD Zero Gravity' |
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L’édition 2004 a été l’occasion d’une grande manifestation dans Thionville qui a accueilli en même temps la 48ème coupe Gordon Benett, la 2ème édition des Ballons de Lumière et de nombreuses expositions sur le thème de l'air dans toute la ville. Notre association avait répondu présent et nous avons invité le public à partager notre passion autour de l'air et du vent. Notre exposition « Légende et tradition du cerf-volant a eu pour magnifique écrin le beffroi de Thionville. (nos différentes expos) |
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L'année dernière, les frères Leys ont remporté la Coupe Gordon Bennett pour la 3e fois, de sorte que le trophée est resté en France.
Par conséquent, un nouveau trophée a dû être conçu pour les prochaines éditions.
Cette année, les frères Leys n’étaient pas en compétition, mais ils ont aidé les Belges Berben / Siméons. Ils leur avaient même prêter leur ‘ Petit Prince ‘, qui pesait 70 kg de moins que le ballon Belge ‘Miche’.
Le départ des 17 ballons a été reporté du samedi au dimanche en raison de mauvaises conditions météorologiques. Les ballons ont décollé en début de soirée et se sont dirigés vers l'Allemagne et la Pologne. |
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Les Belges De Cock / Van Havere ont survolé la mer Baltique dans des conditions très stressantes : Alors qu'ils quittaient le continent polonais pour la mer Baltique, il a commencé à neiger. Ni la Pologne ni les centres de contrôle du trafic aérien suédois ne pourraient être atteints. Soudain un lourd grondement. Le panier secouait. L’ATC confirme qu’un orage a été activé. Un atterrissage en mer est envisagé et le sauvetage organisé par le centre de compétition Gordon Bennett.
Mais, à une faible altitude au dessus de l’eau la masse d'air est plus stable. Les pilotes ont décidé de voler, mais la vitesse du vent était très lente. Après une heure, ils ont considéré que le pire de la tempête était passé et ils ont grimpé pour avoir un vent plus rapide. Après quelques heures, ils ont été soulagés de rejoindre la terre. Ils ont fini cinquième dans cette course.
Les Belges Berben / Siméons ont décidé de monter rapidement pour être en avance sur la dépression, et pour essayer de parvenir à une position plus à l'est. Ils sont monté à 6 000 m et y sont resté pendant plus de 4 heures. L’atterrissage à proximité de Gdansk. Leur haute altitude a nécessité une heure de descente. Ils vont finir en sixième position, après 20h de vol et une distance de 967 km.
Six ballons avaient choisi de voler au-dessus de la mer Baltique, en dépit des orages. Les Américains Sullivan / Levin ont terminé troisième, avec un atterrissage en Suède après 1472 km (en 45 heures). Les Allemands Eimers / Seel, deuxième avec un atterrissage en Suède après 1666 km (en 47 heures).
Enfin, les Américains Richard Abruzzo et Carol Rymer-Davis (photo de droite) ont remporté cette course avec une distance en ligne droite de 1 803,36 km, en 52h52. Ils ont été guidés par le météorologue belge Luc Trullemans. Une place d'honneur pour Carol Rymer-Davis, la première femme à remporter la Coupe Gordon Bennett ! |
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2005 |
49ème Coupe Aéronautique Gordon Bennett - Albuquerque (USA) - 1er octobre 2005
14 équipes - vainqueurs : Robert Berben / Benoît Siméons - Belgique (3 400,39 km) - ballon 'N6326T' |
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14 équipes ont pris le départ pour cette nouvelle course. Pour limiter les frais, certaines équipes se sont fait prêter des ballons, comme les Canadiens Burman / Francoeur ou les belges Berben / Siméons qui ont volé sur le ballon de l'Américain Troy Bradley. « La nacelle du ballon ultra léger Padelt de 880 m3, que nous n'avons encore jamais vu. Pour la petite histoire, ni Bob, ni moi avons déjà piloté un ballon de ce type. Comme le ballon est immatriculé aux USA, nous avons dû obtenir une équivalence de licence, ce qui n'est pas si simple. » explique Benoît Simeons.
Les jours précédant le lancement, la météo était plus que bizarre à Albuquerque, orage, vent, instabilité étaient au rendez-vous. Les briefings se sont déroulés sans problème. Les vents semblaient prometteurs en vitesse, mais, comme presque toujours, possibilité d’un front orageux. Le jour du lancement, beau temps et les vents se dirigeaient vers le nord-est, en direction de la région des « Grands Lacs ». |
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Après trois nuits, seuls quatre ballons étaient encore en course: Les Belges Berben / Siméon et Van Havere / Van Geyte, les Allemands Eimers / Seel et l'éauipage suisse Stoll / Mattenberger. Tous les quatre venaient de battre le record de distance de 2 191 km du Français Maurice Bienaimé (Stuttgart – Moscou en 1912).
Les autres ballons ont atterri au nord du lac Supérieur, Canada. Luc Trullemans, le météorologue de Bob et Benoît, leur avait indiqué la possibilité d’atteindre Québec sans orage. Alors ils ont volé encore et encore, volant très haut. Ils ont atterri près au nord-est de Quebec, dans une zone densément boisée très déserte, ayant atteint la distance record de 3 400,39 km et presque 65 heures de vol (64h59) |
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Un extrait de leur récit : « l'heure de décollage, nous sommes très cool. Nous voila en l'air sur Albuquerque sur un splendide couché de soleil. Il s'agit à présent de négocier au mieux la sortie des montagnes sans consommer trop de lest, mais en restant à distance respectable des sommets. Nous suivons avec précision les conseils de Troy, tout se passe comme sur des roulettes, le contrôle d'Albuquerque est efficace.
La nuit tombe, c'est une nuit d'encre, vraiment noire, on n'y voir rien par terre à art quelques lumières de temps en temps. En général , la Gordon Bennett est courue lors de la pleine lune pour des raisons évidentes de sécurité ; cette année les dates de la Balloon Fiesta en ont décidé autrement. Le soleil se lève, un léger vol de nuage empêche le ballon de monter et nous devons délester pour atteindre l'altitude prévue.
Nous sommes sur les grandes plaines du Kansas, au-dessus de ces fermes automatiques géantes. La journée passe vite, tant la charge de travail à bord est importante. La température à bord est agréable. La nuit arrive, les heures sont plus longues et plus inconfortables. Nous survolons l'Iowa. Volant relativement haut, nous prenons soin de nous oxygéner. Notre météo prévoit un atterrissage quelques heures après le lever de soleil après que le brouillard ce soit levé.
Ce sera apparemment rapide; rapide aux Usa, c'est 25-30 kts (45-55km/h). Par la suite, nous apprendrons que certains équipages ont atterri à 40kts (74km/h), impressionnant. Le jour s'est levé, il fait toujours un temps splendide, il fait très rapidement très chaud dans la nacelle, notre thermomètre enregistre 42°C, nous sommes à 12.000 Fts (3 658 m) |
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Nous cherchons activement le bon track, de nombreux coups de soupape sont actionnés. Après une longue recherche, le miracle se produit nous commençons à tourner à droite. Au moment où nous nous engageons sur le lac Michigan, nous savons que l'orage est encore en train de s'y développer. C'est le point de non retour. Le survol des lacs est tout simplement fantastique. »
Bob Berben et Benoît Siméons venaient tout simplement d’établir deux records du monde : celui de la distance (3 400,39 km) tout en effectuant le plus long vol jamais réalisé dans l’histoire de cette compétition (64h59) |
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