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L'Evènementiel au Hangar d'Ecausseville |
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Le Hangar a accueilli Aérophile, spécialiste du ballon captif |
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Mardi 10 et mercredi 11 avril 2012 |
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Cette semaine, le président de l'association Les Amis du hangar et des membres du bureau ont accueilli Eric Bachelier, chef de projet chez Aérophile. Le site unique du hangar d'Ecausseville a été choisi pour une mission particulière. " En effet, explique Eric Bachelier, avant toute mise en service, il nous faut vérifier l'état du ballon. Les membres de l'association nous accueillent et nous aident. Nous avons apporté ce ballon pour le gonfler. Le hangar d'Ecausseville était le seul à répondre pour ce genre de travail. Ce ballon fait plus de 22 mètre de diamètre. Il fait 5 950 m3. Il faut compter près de 3 heures pour le gonfler. Une fois gonflé, nous effectuons tous les tests nécessaires pour savoir s'il peut voler. "
Seul le hangar d'Ecausseville, avec ses 40 m de largeur en tout, mais 24 mètres entre les piliers pouvait accueillir une telle structure d'une telle envergure. |
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Aerophile a été fondée en 1993 par Matthieu Gobbi et Jérôme Giacomoni. " Nous sommes le spécialiste mondial du ballon captif. On connaît le ballon Air Paris, qui indique la qualité de l'air aux parisiens et qui a permis à 600 000 personnes de voir la Tour Eiffel depuis une nacelle. Il y a aussi le ballon panoramique de Disneyland. " poursuit Eric Bachelier. Ce modèle de ballon, Aéro30NG, est constitué d'une enveloppe de près de 6 000 mètres cubes, gonflée en permanence, à l'hélium, d'un filet et d'une nacelle, le tout relié au sol par un câble et animé par un treuil hydro-électrique. Ce ballon élève jusqu'à 30 passagers à la fois, à une altitude de 150 mètres, toutes les dix minutes. Il est non polluant, totalement démontable et silencieux. Il a par ailleurs été adapté pour permettre des sauts en parachute dans le cadre d'entraînements militaires. Avant l'arrivée de l'équipe d'Aérophile et du ballon, les membres de l'association ont préparé le hangar : balayé sur 35m pour y recevoir les bâches afin de protéger l'enveloppe du ballon. |
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Ils n'étaient pas trop de 8 personnes (Philippe Belin, président de l'association, ainsi que Georges Ferrand, Jean More, Jacques Hochet, Pierre Simon et 2 personnes d'Aérophile accompagnant Eric Bachelier) pour soulever l'enveloppe de 900kg du ballon. Cette enveloppe est constituée de 46 fuseaux et comprend un ballonnet d'air. Sur la partie supérieure du ballon il y a des instruments de mesure, capteur anémomètre, et une lampe pour signaler sa présence aux avions et hélicoptères. C'est aussi là que se trouve la soupape de sécurité. Il a fallu 3 heures pour gonfler l'enveloppe.
Photo ci-dessus, au centre, au premier plan, l'aéroplume de Jean Pierre David, avec lequel vous pourrez voler cet été. Le ballon restera gonflé toute la nuit, pour s'assurer de l'étanchéïté. Photo de droite, à l'intérieur du ballon, avec une lampe frontale.
Il ne reste que très peu de place entre l'enveloppe gonflée et les piliers du hangar. Vision impressionnante de ces deux géants. |
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Les tests effectués par Aérophile au hangar sont bons. Le ballon va pouvoir reprendre du service. Il ne reste plus qu'à le replier ! Ce qui a demandé 2 heures à toute l'équipe. Le repliage doit être parfaitement effectué. Il est tout d'abord dégonflé à plat (photo ci-dessous); Rappelons que le volume est de 5 950 m3 ! Les 46 fuseaux qui composent l'enveloppe sont numérotés. Il ne reste plus qu'à les replier les un sur les autres, dans un ordre chronologique, le numéro 2 sur le numéro 1, le 3 sur le 2 ... Facile à dire, mais cela demande précision et rigueur. |
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Tous les participants se mettent en ligne, le long d'un fuseau, doivent le soulever en même temps pour le ramener sur le fuseau précédent. Quand tous les fuseaux sont ainsi repliés, il reste au sol une sorte de grosse " banane " sur laquelle il faut marcher pour finir d'évacuer l'air. Reste à la ranger dans la remorque. Un gros tube est placé sous l'enveloppe. La toile est ainsi levée est déposée dans la remorque. La deuxième équipe suit exactement le même procédé avec un deuxième tube et une autre partie de l'enveloppe vient ainsi recouvrir la première et ainsi de suite. Le poids de l'enveloppe est de plus en plus lourd, d'autant plus qu'il y a le ballonnet d'air à sa base. C'est un vrai travail de titan, qui s'est bien passé. Nous n'avons pas de photos de cette opération, toutes les forces vives étant à la manoeuvre.
Que va devenir ce ballon ? " Il va partir pour la Corée du Sud dans un parc d'attraction, pour transporter des personnes en mode tourisme. Nous avons déjà envoyé des ballons aux Etats-Unis, en Floride et en Californie. Certaines collectivités territoriales les louent pour des attractions. " conclue Eric Bachelier.
Ces deux jours ont été intensifs, en travail et émotion. En plus de son côté historique, le hangar a prouvé qu'il avait encore sa place et son utilité dans le monde des ballons. L'aéroplume va être gonflé et mis en service le 22 avril. |
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Crédit photos : Jean More - Jacques Hochet - Patrick Mouchague |
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