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« Explorateur, c’est un métier qu’on n’apprend pas mais qu’on s’invente » |
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L'aventure Pole Airship: Mesurer la banquise |
Les expéditions du Norge et de l'Italia |
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Jean Louis Etienne est né en 1946 dans un petit village du Tarn. Enfance proche de la nature, à l'heure du choix d’un métier, il voulait se sentir utile, avec un travail manuel.
« Je voulais faire menuisier mais il n’y avait plus de place pour cette formation, je suis alors entré en cours de d’ajusteur sur métaux et j’ai bien aimé. Je suis allé jusqu’au Bac, et j’ai changé d’orientation pour faire médecine. Je suis entré à la faculté de médecine de Toulouse et j’ai été interne en chirurgie orthopédique. Puis j’ai commencé à faire quelques voyages en tant que médecin d’expédition. Avant de m’installer comme médecin, j’ai voulu monter ma propre expédition.» |
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Il aura une vie vagabonde de remplacement. Puis il participe en tant que médecin aux expéditions maritimes d'Alain Colas et d'Eric Tabarly (1977-1978, tour du monde sur Pen Duick). Enfin il monte lui-même l’expédition à l’Himalaya et Everest (un 8 000 m dans l’Himalaya en 1980, puis le versant nord de l’Everest en 1985). Il passera ainsi 10 ans entre mer et montagne.
« Le pôle c’est exactement ce qu’il me faut » avoue JL Etienne, certainement influencé par les écrits de Robert Perry. Il imagine de rejoindre le Pole Nord en solitaire. Après une première tentative en 1985, 1986 est un véritable tournant de sa vie avec la première solitaire au Pôle Nord. Après 63 jours de marche sur la banquise, en tirant son traîneau sur 1200Km, il devient le Marcheur du Pole.
« La banquise c’est un océan gelé, il est rare de faire plus de 50m sans obstacle. Je ne progressais que d’un Km par heure, au rythme que m’imposaient la banquise, les conditions météo et mes propres forces. J’ai mené cette expédition jusqu’au bout en ayant souvent l’envie d’abandonner. Finalement j’ai réussi à dépasser tous ces seuils d’abandon et je suis revenu avec deux outils : la confiance en et la notoriété (TV, radio..). Je pouvais donc monter d’autres expéditions, notamment en faisant construire mon bateau, l’Antarctica»
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« Le Pole Nord est un océan, entouré par les terres. Océan recouvert par la banquise dont l’épaisseur fait entre 2.5 m et 2.70m » En juillet 1989, il a voulu attirer l’attention sur le sort de ce continent. C’est au travers de l’expédition Trans-Antarctica : 6300 km de traversée de l'antarctique d’Est en Ouest, 6 hommes, 36 chiens. |
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L’Antarctica en 1991 est sa première mission a visée pédagogique et scientifique sur l'océan antarctique. Il s’agit d’une mission de près d’un an, à bord de son voilier polaire, Antarctica, avec transmission des informations au jour le jour aux écoles et collèges.M
En effet, un suivi de cette mission a pu être effectué quasiment en "temps réel" (journal de bord quotidien, photographies, données océanographiques et météorologiques quotidiennes, images des satellites d'observation de la Terre), grâce au dispositif mis en place par l'éducation nationale.
« Je suis simplement le miroir de certains désirs. Quand quelqu’un t’aborde, tu te rends compte que tu as réalisé quelque chose qu’ils auraient aimé faire. » (JLE)
En 1994, Jean Louis Etienne se lance à l’assaut de l’Erebus, volcan qui possède un lac de lave et seul volcan en activité au Pôle Sud. (photo de gauche)
(photo ci-dessus : Voilier polaire prisonnier de la banquise au Spitsberg en avril 1996 – photographie par cerf-volant de serge Negre)
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L’Erebus culmine à 3 794 m sur l’île de Ross. Serge Negre, fondateur du musée dédié à Arthur Batut, est enrôlé dans cette aventure. Il effectue toutes les photographies aériennes par cerf-volant. Des photos souvent uniques et exclusives, car en ces lieux retirés, les avions n’osent pas s’aventurer.
En 1995, hivernage au Spitsberg à bord d'Antarctica.
« Ils avaient une chance par rapport à nous, c’est qu’ils ne savaient pas où ils allaient » JLE
La mission banquise, au printemps 2002, est sa dernière aventure polaire : une dérive de trois mois sur la banquise du pôle Nord, à bord du Polar Observer, (photo de droite), un module habitable disposant d'un équipement scientifique pour un programme de recherche et d’informations sur le réchauffement climatique.
"Il faut de l'endurance dans tout ce que l'on entreprend. La vie n'est qu'un passage de seuils, on a tous des capacités que l'on ne connait pas. Il faut se mettre à l'epreuve et se dépasser. Abandonner c'est facile, et la vie se construit alors sur des frustrations. Il faut persévérer ! Avec la tête on va très loins, si on l'a décidé". Jean Louis Etienne, Conférence du Vendredi 13 octobre à la Cité de la Villette. |
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